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Vue des secondes arènes en bois de Séville.
Anonyme, v. 1733. On remarque le sceau de l’infant Philippe, Hermano Mayor de la Real Maestranza, dans le balcon du Prince. Archives RMCS.

Les premières arènes furent démontées pour en construire de nouvelles, toujours en bois mais de configuration arrondie cette fois-ci, formées d’intervalles réguliers. La pratique avait en effet montré qu’il était trop dangereux de toréer dans les arènes précédentes, en raison de leurs quatre extrémités. Le rabaissement du mont Baratillo commença alors et les arènes s’y échafaudèrent une fois le lieu convenablement adapté. Les places étaient similaires à celles des arènes précédentes, avec des balcons et des loges devancées d’estrades ou de caches.

En remerciement, le roi concéda d’importants privilèges décisifs à la corporation et, à partir de 1739, une troisième place s’érigea. Ressemblant plus aux arènes actuelles, elle possédait seulement des balcons et des gradins et comptait quatre portes en plus du toril.